Une aventure scénique. Le Ring d’Ex Machina au Metropolitan Opera

extrait 1

Mardi 30 août 2011. Je suis au Metropolitan Opera, assis dans l’auditorium. Dans les rangées devant moi, au moins vingt-cinq personnes s’affairent à préparer la répétition, qui doit débuter dans les prochaines minutes. Autour de la table de mise en scène, derrière le pupitre de la régie, derrière les consoles et ordinateurs de la lumière ou de la vidéo, les concepteurs, assistants et techniciens avec qui je travaille depuis le début de cet ambitieux projet, Robert Lepage en tête, entament deux semaines de travail technique sur Siegfried et sur Le Crépuscule des dieux. La fébrilité est palpable, notamment parce que nous avons perdu une journée à cause de l’ouragan Irene. Il est important pour moi d’entamer cet essai, comment dire, en direct du Met. En effet une grande partie des milliers d’heures consacrées à la production du Ring s’est passée dans cette salle, pour laquelle le spectacle a été conçu. Quand j’y suis entré ce matin, comme à chaque séjour, j’ai éprouvé une excitation réelle, une sensation épidermique à l’idée de travailler ici, dans ce véritable temple de l’art lyrique.

Introduction, page 7.

Le Ring de Robert Lepage. Une aventure scénique au Metropolitan Opera, essai documentaire de 288 pages, avec 154 illustrations.

 À paraître fin novembre 2013, chez L’instant même.

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